Pantanal
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Brésil Pantanal |
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On y pratique la navigation : |
On y pratique la chasse photographique : |
| Le "tuiuiu" est la plus grande cigogne du monde et le plus grand oiseau volant du Brésil. Il est l'oiseau symbole du Pantanal et "tuiuiu" est un nom régional du jaburu. Les "tuiuius" sont des oiseaux de très grande taille, en moyenne un mètre de hauteur et 1,40 m de longueur, environ 3 mètres d'envergure. Le "tuiuiu"construit un seul nid de toute sa vie et le répare chaque année pour l'accouplement qui commence généralement au mois de Juin. |  |
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Surface aproximative : 200000km2 Brésil (de 80 à 85%), Bolívie (de 10 à 15%) et Paraguay (5%) Frontières :Il commence au Nord, au-dessus de Caceres et termine au Sud, au-dessous de Porto Mutinho (MS). Au Nord, à L'Est et au Sud le Pantanal est limité par les hautes terres des hauts plateaux centraux et méridionaux. Il est limité au Nord par les formations méridionales de la forêt amazonienne, à l'Est par la végétation de type "cerrado" du haut-plateau central brésilien, au Sud par les forêts de type "chaque" et à l'Ouest par les forêts des frontières boliviano-paraguaiènnes. |
En été, le climat est tropical (chaud et pluies) et, l'hiver, le climat est sec et tempéré.
La température
Mois les plus chauds
- décembre, janvier et février
- moyenne de 27°C
- maxima de 35°C à 40°C
Mois les plus froids
- juillet et août
- moyenne de 23°C
- minima de 10°C, pouvant approché de zéro, quand les fronts polaires arrivent.
L'humidité de l'air
Moyenne de 75% à 85%, pouvant fortement diminuer entre août et octobre.Les différences entre les mois de sécheresse et de pluie
marquent profondément la vie et l'économie de la région.
Au Pantanal on trouve 4 biomasses, avec chacune ses espèces d'animaux et de végétaux.
Forêt amazonienne
L'Amazonie occupe plus de 50% du territoire brésilien et se caractérise par la monumentalité affichée à tout point de vue.
La formation de son bassin est semblable à celui du Pantanal;
tous deux sont des bassins sédimentaires, formés par l'érection des Andes.
Le Pantanal a comme espèces associées à cette biomasse : "vitória-régia", "cambará", "almécega" et "pateiro".
"Cerrado" du Brésil
La biomasse qui exerce la plus grande influence sur le Pantanal. Elle possède des aspects diversifiés :
- champ propre (campo limpo);
- champ sale (campo sujo);
- cerrado;
- cerradão.
Le "cerrado" occupe pratiquement le quart du Brésil. Sa végétation est du type savane et, de cette biomasse, nous trouvons au Pantanal des plantes comme "pequi", "lixeira", "jatobá" et autres.
Mata Atlântica
Hoje possui não mais do que 5% de sua cobertura original. Deste bioma, encontramos no Pantanal espécies como a peroba-rosa, o guanandi, a piúva-da-mata e a timbaúva.
Chaco
Grande região situada ao sul-sudoeste do Pantanal, é uma planície aluvial baixa, quente e úmida, sujeita à inundação durante o verão; porém também árida e quase semidesértica. Sua vegetação é arbustiva, espessa, seca, espinhosa e quase impossível de penetrar. Aqui estão alguns exemplos do complexo de ecossistemas do Pantanal:
Baías
Lacs d'eau douce, de taille et forme variées, quasiment toujours couvertes de végétation aquatique.
Salinas
Lacs d'eau saumatre, sans végétation aquatique, entourés de palmiers "caranda".
Corixos
Petits ruisseaux, intermitents ou non.
Vazantes
Canaux naturels de drainage.
Cordilheiras
Elévations de 3 à 4 mètres de hauteur que l'eau n'atteind jamais; sont couvertes d'une végétation forestière.
Cerrados
Végétation de type savane, formée d'un strate arbustif, avec prédominance de graminés et d'un strate constitué d'arbres et petits arbustes, tout tordu, à l'écorce épaisse sur un sol acide, chimiquement pauvre, riche en alumine.
Cerradões
Semblables aux "cerrados", mais plus denses et à l'allure de forêt.
Capões Iles de végétation arborée, entourées de champs inondables.
Matas ciliares
Végétation présente sur les rives des fleuves
Ninhais
Lieux de reproduction des oiseaux : où ils font leurs petits et les élevent.
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On peut identifier 12 sous-régions dans le Pantanal, en fonction du sol, de la végétation, du relief et du régime hydraulique. 1 CáceresConsidérée comme un important pôle du commerce du Mercosul. 2 Poconé Région importante pour la production de bétail aux sols argileux et à la végétation de type "cerrado". 3 Barão de Melgaço Région importante pour la production de bétail aux sols argileux et à la végétation de type "cerrado". 4 Paiaguás Importante région d'élevage aux sols sableux et à la végétation de type "cerrado". 5 Nhecolândia Importante région d'élevage aux sols sableux et à la végétation de type "cerrado", parsemée de mares d'eau douce ou saumatre (baias e salinas) Amolar Importante région de développement de l'écotourisme et de la pèche. Jacadigo Région typique de monticules et lagunes. (morrarias e lagoas) 6 Rio Negro Région à prédominance urbaine (colonisation japonaise). 7 Abobral Petite région caractérisée par le régime hydraulique auquel elle est soumise par la rivière de même nom. Bodoquena Région de forêts, possédant une grande surface exploitée et un immensse potentiel ecotouristique. 9 Nabileque La région qui possède les meilleures terres du Pantanal et sujette aux inondations du fleuve Paraguay dans sa plus grande partie. Porto Murtinho Caractérisé par la présence d'éléments de la végétation du type du "Chaco" |
L'hydrographie est une science qui étudie et cartographie toute l'eau de la superficie de la terre, indicant la profondeur des eaux, la vitesse et la direction des courants.
Le maillage hydrographique du Pantanal est formé par le fleuve Paraguay et ses plus grands afluents qui sont :
São Lourenço (670 Km), Cuiabá (650 Km), Miranda (490 Km), Taquari (480 Km), Coxim (280 Km) et Aquidauana (565 Km),
ainsi que par des fleuvves plus petits : Nabileque, Apa e Negro.
Le bassin du fleuve Paraguay est formé de 175 fleuves qui totalisent 1400 kms d'extension sur le territoire brésilien.
Conséquence de son étendue territoriale et de la condition de pluviométrie favorable, notre pays a le plus riche et le plus grand réseau hydrographique de la planète.
Le Pantanal est une immensse plaine inondée en constant mouvement, variant avec les époque d'inondation et de sècheresse.
Quatre facteurs ont influencé sa formation : la géographie, le sol, le grand nombre de fleuves et les reliefs qui les entourent
Cette région est plane, avec des altitudes qui ne dépassent pas les 200 mètres au-dessus du niveau de la mer et avec une déclivité quasi nulle favorisant les inondations
le long du fleuve Paraguay, unique éxutoire du Pantanal... Circulant dans le haut-plateau brésilien à l'est et
dans les Cordillières des Andes à l'ouest, tous ces fleuves finissent par dégorger leurs eaux dans le Pantanal à l'époque des hautes eaux ou du dégel.
C'est celà qui rend son sol riche en argile empèchant l'absorbtion de l'eau.
Ce complexe hydrographique possèdent des bassins, des lacs interconnectés ou non par de petits fleuves temporaires ou permanents.
A la montée des eaux, les fleuves et les bassins communiquent et à la descente des eaux, enrichie par l'humus, la région
se transforme en la plus grande et la plus riche concentration d'aliments naturels nourrissant la faune et la flore.
Le fleuve Paraguay est la principale source d'eau pour la desserte des villes de Corumba et Ladario, comme il est d'une importance fondamentale
pour les activités rurales.
L'inondation annuelle est le phénomène écologique le plus important du Pantanal, jouant un rôle prépondérant dans le fourniture de nutriments et la fourniture d'eau. C'est d'une importance fondamentale pour la faune ichtyologique, car la surface couverte par l'inondation et le temps de permanence des eaux dans les près dicte la disponibilité en habitat et en nourriture pour les poissons, conditionnant son abondance. En se basant sur des valeurs internationales de production de la pèche entre 17 et 60kg/ha/an et en estimant la surface moyenne innondable du Pantanal à 43000km2, on arrive à un potentiel estimé entre 74000 et 263000 tonnes de poissons par an pour la région. Les poissons ont une fonction très importante en tant que composants d'écosystème, étant un maillon fondamental de la chaîne alimentaire. Ils agissent en disperseurs de semences et constituent les éléments alimentaires principaux pour divers reptiles et mamifères, outre d'être l'alimentation de base des échassiers migrateurs qui nidifient au Pantanal. Du point de vue économique, ils sont l'objet principalement de la pèche professionnelle et de la pèche sportive, cette dernière étant le facteur principal de développement du tourisme dans la région. Les altérations ambientales sur les hauts plateraux qui entourent la plaine du Pantanal ont une influence négative sur la qualité de l'eau et des ressources de la pèche. Les principales menaces sont : la contamination par le mercure et l'envasement, les activités industrielles ( polution chimique et thermique), l'agriculture ( contamination par les engrais, déforestation, érosion et envasement), et la construction civile (barrages, digues, routes et efluents domestiques). L'introduction d'espèces éxotiques est un autre risque de déséquilibre de l'écosystème. Par exemple, le vorace "tucunaré" (Cichla sp.), poisson d'origine amazonniène, fut introduit au Pantanal dans la décade 80, près de la confluence des fleuves Piquiri et Itiquira. Actuellement il est déjà présent dans tout le bassin du fleuve Piquiri, à des centaines de kilomètres du point d'origine, rendant impossible son éradication. Une des actions humaines des plus polémiques dans l'actualité du Pantanal est le projet d'implentation de la voie naviguable Parana-Paraguay, en fonction de son potentiel d'impact. Si le projet adopté prévoit le draguage de canaux, la coupure de méandres, la construction de digues et d'un système de protection des rives, tout celà pourrait altérer le régime hydraulique de fleuve Paraguay, accélérant la vitesse du flux d'eau et réduisant la surface inondable et la période d'inondation. En conséquence, il pourrait y avoir une baisse de la production de la pèche, entrainant des problèmes sociaux pour un grand nombres de pècheurs professionnels ou de subsistance, affectant aussi la pèche sportive. Les altérations dans la production de la faune ichtyologique pourraientt aussi se répercuter négativement sur la faune des oiseaux, reptiles et mamifères de l'écosystème.
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Sources : traduction et fusion de pages des sites :
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