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Economie du Brésil



Introduction

Le Brésil est le plus grand pays de l’Amérique du Sud. Il partage ses frontières avec tous les pays de l’Amérique du Sud à l’exception du Chili et de la République de l'Équateur. Sa masse continentale s’étend sur 8,5 millions de km2, une superficie qui est légèrement inférieure à celle des États-Unis.

Le pays est une république fédérale divisée en cinq régions. Il est constitué de 24 États, 2 territoires et d’un district fédéral. Sa capitale est Brasilia, un centre administratif à une altitude de 3000 pieds, situé sur le plateau central, à environ 1 000 km des deux plus grandes villes du Brésil qui sont Rio de Janeiro et Sao Paulo. Le centre industriel est Sao Paulo, dont la population est de 18,5 millions d’habitants. C’est une des plus grandes villes au monde.

Le Brésil est la huitième puissance économique mondiale et il possède un potentiel industriel et une sophistication que l’on retrouve habituellement dans les pays du groupe des 7. La population du Brésil est de presque 157 millions d’habitants, et sa population active est d’environ 72 millions de travailleurs, répartie comme telle : 42% dans les industries de service, 31% dans l’agriculture et 27% dans l’industrie.

Le “Plano Real”, un important programme de revitalisation qui a été introduit en 1994, a contribué à un nouveau dynamisme de l’économie. Le Brésil qui était déjà le plus grand et le plus diversifié des marchés de l’Amérique Latine s’est engagé dans un raz de marée de réformes commerciales qui attirent de nombreux fournisseurs étrangers et de nouveaux investissements.

En 1995, les principaux produits importés au Brésil étaient : le pétrole brut, les équipements, les produits chimiques, les denrées alimentaires et le charbon. Ses principales exportations étaient composées de minerai de fer, de son de soja, de jus d’orange, d’articles chaussants, de café et de pièces détachées d’automobile. Les principaux partenaires commerciaux du Brésil sont indiqués dans le tableau suivant.

Commerce du Brésil (1995)

Partenaires Importations Exportations
É-U 41% 20%
UE 21% 27%
Mercosur 14% 14%
Japon 8% 7%
Canada 3% 2%
Autres 13% 30%

Les projections de la Citibank indiquent que la croissance annuelle durant les cinq prochaines années sera de 15,6% pour le secteur des communications ; de 6,9% pour l’industrie de l’automobile ; et de 6,2% pour le secteur de l’électronique. Ces indicateurs sont typiques des marchés en voie de développement et les taux sont de beaucoup plus élevés que ceux des pays industrialisés qui sont au point de saturation.

Suit un extrait de http://members.aol.com/annivers/bresil/bresil.htm

Économie:

Le Brésil est la première puissance économique du tiers monde.

L'agriculture oppose un secteur moderne et exportateur, constitué des cultures extensives du littoral, du Sud et du Sudeste (café, cacao, canne à sucre, soja, maïs, sorgho, agrumes) et des grands élevages bovins du Mato Grosso et de l'Amazonie, à une agriculture vivrière pauvre, que des réformes agraires aux effets limités n'ont pas réussi à transformer; 65 % des exploitants possèdent moins de 10 hectares et ne contrôlent que 3 % des terres.

Les ressources naturelles sont abondantes: bois, hydroélectricité (le barrage d'Itaipu sur le Parana alimente la plus puissante centrale du monde), pétrole (régions de Salvador et de Rio de Janeiro) et surtout gisements miniers du Minas Gerais et du bassin amazonien.

Premier exportateur mondial de fer, le Brésil est devenu le premier producteur d'étain et occupe de bons rangs pour la bauxite, l'or, le manganèse, le tungstène, les pierres précieuses.

L'industrie, très diversifiée, se place au 10ème rang mondial pour la valeur de la prod. et concurrence les pays développés dans des domaines comme les biens d'équipement, les véhicules, l'armement, l'agro-alimentaire, le textile et la chaussure.

Le véritable problème du pays tient aux déséquilibres issus d'un développement inégal: contrastes sociaux, disparités géographiques entre villes et campagnes, entre régions pauvres et régions riches (le Nordeste reste une véritable poche de misère).

Les zones pionnières du Mato Grosso et de l'Amazonie ont connu une croissance importante depuis vingt ans, sans pour autant répondre pleinement aux attentes, et au prix de lourdes atteintes à l'environnement.

Les principaux partenaires écon. sont les États-Unis, la C.É.E., le Japon et les voisins latino-américains. L'excédent commercial est important mais la dette extérieure est la plus élevée du tiers monde, ce qui, ajouté à l'hyperinflation enregistrée à la fin des années 80, a conduit le président Collor à mettre en oeuvre un plan de stabilisation draconien en mars 1990: privatisations, hausse des tarifs publics, licenciement du quart des fonctionnaires.

En 1994, F. Cardoso, alors ministre des Finances, a lancé le "plan real" (le huitième plan de stabilisation monétaire en sept ans) qui a permis de réduire l'inflation.


Les informations ci-dessus datent de 1998 .



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http://bernard107.chez-alice.fr/v4breco.htm - édition du 24/01/2004